vendredi 3 juillet 2015

Poche à graines en cadeau!


Notre jardin vit bien et nous espérons que les vôtres aussi. 
Notre rôle est aussi de préserver les graines et de les faire vivre en les échangeant. 
N'hésitez pas à utiliser cette poche à graines ou à en créer d'autres!

dimanche 17 mai 2015

Léo vous présente le potager

Aujourd'hui (17 mai), fut une journée féminine au potager... Léo était le seul élément masculin. Alors il a bien gagné le droit de nous présenter tous/tes. Vous trouverez ici un petit film d'une minute pour découvrir notre univers.

mardi 24 février 2015

Le printemps approche...

Oui, nous dormions comme le jardin mais le printemps nous appelle petit à petit...
Et cette année, le printemps a un nom : c'est Dorothée qui nous rejoint et nous guidera dorénavant dans nos cultures communes.

Bientôt plus d'info sur ce blog.

jeudi 11 septembre 2014

Les limaces, les radis, le cerfeuil, les saints de glace... amis, ennemis !

La salade à couper est disponible, en principe toute la saison estivale.
Le tout est de couper assez tôt, avant qu'elle ne monte, mais pas trop tôt pour qu'elle puisse repousser au départ de ses racines.
Le cerfeuil lui, est semé un peu à l'ombre, à proximité des fraises.
Le 14 mai, il a commencé à sortir de terre...
 
 
La lutte contre les limaces a commencé.
Une limace peut manger jusqu'à 10 fois son propre poids en une seule nuit.
Effrayant ! ! !
On comprend qu'une fraise entière peut disparaître du jour au lendemain.
La première solution consiste à empêcher leur déplacement en répandant du marc de café.
Les marcs de café se collent à la "semelle" de la limace, et elle "patine".
Evidement, s'il pleut, le marc de café se mouille et la limace peut à nouveau se déplacer.
Il a fallu trouver une autre astuce : les fougères. Aucun texte ne permet de savoir ce qui fait leur efficacité, mais partout il est question de poser des feuilles de fougères autour des plants à protéger.
 

Sur l'illustration ci-dessous on voit des feuilles de fougères installées entre les lignes de radis par précaution pour les protéger des éventuels prédateurs...
D'ailleurs, les radis ont bien poussé en deux semaines et il est temps de commencer à récolter.
Les salades ont aussi été protégées par les feuilles de fougères placées en abondance...
Vertes ou feuilles de chêne rouges elles évoluent lentement mais elles évoluent...
 

Les saints de glaces viennent de passer.
La météo avait annoncé 2 degrés au-dessus de zéro, mais les cucurbitacées (potirons et concombres) sont fragiles et très sensibles au froid.
A gauche un plant le 7 mai, à droite et les deux du bas...
Les effets causés par le gel.
 
A se demander s'ils vont reprendre

Ils vont rester, quitte à ce qu'ils fanent.
En effet, cette première année est passée à faire des essais et si un problème se produit, il faudra veiller à ce qu'il ne se reproduise pas l'an prochain.
Mais, finalement, ils n'ont pas fané. Ils vont se développer. Nous verrons plus tard ce qu'ils pourront donner.

lundi 8 septembre 2014

Il y a de la place, on en profite


Puisque le terrain est grand, nous allons augmenter la surface que nous exploiterons.
Un collègue de Dominique lui avait proposé l'an dernier de lui réserver quelques plants de tomates à repiquer.
C'est un mordu de jardinage naturel.
Il cultive 7 variétés différentes : des rouges, des noires, des jaunes, des petites et des grandes.
Il faudrait dire : "des Saint-Pierre, des Noires de Crimée, des Marmandes, des Ananas, des Napolis", etc.
Chaque année, son collègue récupère des graines de ses propres fruits et les sème au printemps en serre.
Dominique a reçu 7 pots contenant des plants de tomates.

Dans chaque petit pot reçu nous trouvons de 20 à 30 petites tigelles. Il a donc fallu les séparer pour les repiquer dans des gobelets en plastic transparent.
Ces gobelets sont alors installés dans une mini-serre à bon marché que nous avons assemblé chez nous.
Nous espérons qu' un maximum de ces plants reprendra racines.

Une semaine plus tard, les plants se sont relevés.
Un autre étage de la mini-serre
Quelques semaines plus tard,
les plants vous pouvoir être placés en pleine terre...
Les tomates sont prêtes

Sur le terrain, la terre n'a pas été cultivée partout l'an dernier! Elle est beaucoup plus dure à bêcher.
Dominique plante les 4 premiers plants dans la surface récemment bêchée de 2 m².
Au fond de chaque trou, une poignée d'orties est déposée avant le plant de tomate.
Un tuteur est placé en même temps que le plant de tomate et une housse en guise de protection vient couvrir et masquer les plants.
Ils seront, selon toute théorie, à l'abri du mildiou susceptible de provoquer de graves dégâts, et la chaleur devrait les aider à se développer.

Il y a beaucoup d'autres plants de tomates qui attendent à être transplantés mais la surface de terrain bêchée est largement insuffisante.
Pour gagner du temps, les débutants creusent, pour chaque plant de tomate, un trou de la largeur et de la profondeur d'une bêche, puis comme pour les 4 premiers, installent un tuteur, une poignée d'orties fraîches avant d'installer les plants à proprement parler.
Ensuite, tous les plants sont mis à l'abri d'une housse : soit en plastic, soit en fibre textile.








dimanche 7 septembre 2014

Comment nous y sommes venus !

L'automne  dernier (2013) nous cherchions un terrain sur lequel nous pourrions cultiver des légumes.
Gisèle avait trouvé, sur internet, une annonce qui évoquait le partage d'un potager.
Lors d'une petite balade, nous sommes passés un peu par hasard devant un terrain sans savoir que c'était celui dont il était question sur le site.
Nous avons échangé quelques mots avec la dame qui était justement à l'extérieur... Nous avons précisé que nous cherchions une parcelle à cultiver et avons convenu de reprendre contact au printemps si l'idée faisait son chemin et se confirmait pendant l'hiver.

Chacun y gagne : la propriétaire voit son jardin entretenu gratuitement et les utilisateurs bénéficient de l'usage d'une surface de terrain gratuitement.

Au printemps, nous avons pris contact avec les auteurs de l'annonce : c'était à propos du même terrain.
Rendez-vous a été convenu sur place pour s'accorder sur la partie dont nous allions pouvoir disposer.

La semaine suivante (le 21 avril) bêche, fourche et râteaux entraient en action.

Les premiers pas

Le terrain que nous allons exploiter a été utilisé l'an dernier : la terre n'est pas difficile à retourner.
Fin avril, (le 21)  il a fallu enlever les mauvaises herbes. Nous avons en fait bêché le sol et retiré les racines qui s'y trouvaient pour éviter les repousses sauvages.
C'est la première année que nous allons "travailler" la terre pour lui permettre de nous rendre le produit de notre travail.
Nous allons semer, planter, repiquer des fruits et des légumes sans utiliser d'engrais chimique, sans désherbant, juste de manière naturelle.
Nous allons utiliser du purin d'orties comme engrais et, dans d'autres proportions, comme désherbant.
Du bicarbonate de soude, du savon vert... nous n'utiliserons rien que des choses naturelles dans l'intérêt de notre propre santé.
Lorsque nous rencontrerons des difficultés, nous chercherons comme les solutionner.
Nous tâcherons de cultiver notre terrain de la manière la plus naturelle qu'il soit.
Certains disent "culture bio", nous pensons "culture classique". (comme dans le temps : pas d'OGM, pas de désherbant chimique, pas de produit contre les parasites tels que les insectes ou autres maladies à découvrir)
Les premiers plants installés sont : salades, choux de milan, chou fleurs et radis.

Les radis avaient germé en mini-serre à la maison.

Nous les repiquons comme les salades et les choux achetés dans le commerce.
Les lignes de radis
Le 28, ce sont les courgettes rondes de Nice, les potirons et les concombres qui sont arrivés côté légumes.
Coté fruits, nous avons retourné une bande de terre supplémentaire pour installer différents fraisiers : fraises des bois, 4 saisons et tardives.
Du foin est installé aux pieds des fraisiers pour éviter que les fraises ne touchent le sol,  l'humidité est susceptible de faire pourrir les fraises.


Les plants de courgettes sont tout petits et semblent perdus dans le terrain.
Ils sont installés à 1,20 m de distance les uns des autres.

Nous avons découvert des trous dans le sol.
Ils ont 5 cm de diamètre, nous craignons que des rats ne viennent prendre leurs repas dans notre futur garde-manger.
En discutant de la chose avec Léa, nous apprenons que nous pouvons tenter d'effrayer ces concurrents en faisant du bruit sur le terrain.
Des bouteilles de plastic plantées sur de petits piquets enfoncés dans le sol.
Elles sont conçues suivant le modèle proposé par Léa et mis au point par son mari lorsqu'il fournissait lui-même la partie légumes de l'alimentation de la famille.
Le truc : dans chaque bouteilles 3 petites ouvertures sont découpées et pliées pour réaliser des ailettes qui feront tourner les bouteilles au moindre coup de vent. 

Une semaine s'écoule : une fraise est devenue rouge, demain, nous pourrons la manger.
Hélas, le lendemain la première fraise n'existe plus : seule la queue de la fraise est restée.
Nous sommes convaincus : les oiseaux nous l'ont volée !
Remède : Nous allons placer un grillage pour les protéger des volatiles.
Dont acte !

L'avenir nous montrera notre erreur !

Les voleurs ne viennent pas du ciel...
En effet, la semaine suivante, une autre fraise prête à être cueillie a disparu aussi alors que les plants sont protégés par le grillage : les voleurs viennent de terre !
Ce sont des limaces ! ! !